L'errance, compte-rendu de la première séance du 19 février 2008

Publié le par ufr zero

L’errance

 

 

 

Compte-rendu de la première séance Mardi 19 février 2008

 

Le thème qui nous intéresse est extrêmement vaste. Les premiers échanges ont montrés l’immensité de celui-ci et se sont posés des questions quant à la définition même de l’errance. Certes il ne peut y en avoir qu’une, de là, la tâche s’avère d’autant plus grande. Mais pour tenter d’y voire plus claire voici une définition du dictionnaire qu’il ne faut surtout pas prendre comme stricte.

 

ERRANCE [erãs] n. f. – XIIe, rare av. 1856. de errer (II). Littér. Action d’errer çà et là. Course, randonnée, flânerie, vagabondage. « Les caravanes se mettaient en marche, lentement et notre âme s’emplissait d’exaltation et d’angoisse, à ne connaître pas le but de leur interminable errance » Gide.

 

ERRER [ere] v. int (1) – XII erroïer, erroër. Latin errare

I VXe ou littér. S’écarter, s’éloigner de la vérité. S’égarer, se tromper ; erreur, erroné. « On le (Hugo) voit errer, sans doute en politique […] mais littérairement il ne se trompe pas » Henriot.

II (par confusion de errer (1), et de l’ancien français errer « voyager » : errant, errements)

1 Aller de côté et d’autre, au hasard à l’aventure. Déambuler, divaguer, flâner, vadrouiller.

Rôder, traîner, vagabonder. « Voyager pour voyager, c’est errer, être vagabond » Rousseau. « J’errais un moments parmi les grand corridors tout noirs, tâtant les mûrs pour essayer de retrouver mon chemin » Daudet. Errer comme une âme en peine*. – Par métaph. La vérité « erre inconnue parmi les hommes » Pascal. Laisser errer sa plume : se laisser aller à écrire sans contrainte.

2 fig. Se manifester çà et là, fugitivement. Flotter, passer, se promener. Regards qui erre sur divers objets. Un sourire errait sur ses lèvres.

 

Contr. S’arrêter, se diriger. Hom. Airer.

 

Le fait d’avoir succinctement introduit notre thème et de ne pas avoir orienter, encadrer la discussion à permis d’aborder l’errance de multiples point de vue. Il s’est engager une discussion qu’il n’est sûrement pas possible de retranscrire mais à l’aide des prises de note de chacun il est possible néanmoins je pense d’en tirer en substance l’essentiel, les égarements et les digressions s’avérant utile parfois pour se rendre compte de l’errance au sein du thème, ils nous fallu parfois revenir sur nos pas.

 

Question en suspend : Qu’est que l’errance ? La question du but de l’objectif, y a-t-il errance si il y a un but, et si le but et en mouvement, si le sujet cherche un but, un sens ?

 

On a déterminé la perte de sens comme cause éventuelle et caractère de l’errance

Aussi le passage d’une situation connue à une autre inconnue (ex : l’amour…) provoque la perte des repères, qui mène aussi à l’errance, L’errant serait-il alors en quête de repères. La recherche de repères passe-t-elle par l’expérimentation de l’errance, du tâtonnement et jusqu’à une création de repères.

 

Les causes de l’errance peuvent elle être classées dans deux catégories telles que des causes naturelles et des cause qui serait des constructions sociales. Dans qu’elle mesure cette distinction et possible ou non et pourquoi. Est-il possible de séparer les catégories ou de déterminer de qu’elle catégorie tient plus une cause que l’autre.

 

D’autre part nous avons un aspect de l’errance relative à la lutte et aux mouvements sociaux. L’errance des groupe luttant provient aussi de leur inefficacité à ce construire une mémoire et à accumuler un savoir sur sa lutte et sur se qu’elle créer en terme de pensée et d’expérience. Ainsi le groupe et l’individu « condamnés » à reproduire à l’infini les mêmes schémas conduisant à l’inefficace, il y a donc une errance qui se caractérise par la répétition d’où on peut invoquer la figure en spirale

 

D’autre mots ont été lâché tels que recherche, espoir qu’on t il à voire avec le thème.

 

Aussi le terme flânerie est susceptible d’être investi, il serait la version bourgeoise de l’errance : ou l’errance avec un porte monnaie dans la poche.

 

Lors de cette première séance il a été proposé de piocher dans les articles proposés par la revue littéraire électronique Equinoxe.

http://www.brown.edu/Research/Equinoxes/journal/journal.html

 

Pour essayer de s’approprier la thématique et surtout de lancer une dynamique. L’idéal serait de proposer un compte rendu suivi d’une critique de l’article.

 La revue traitant principalement de sujet littéraire il nous faut proposer d’autre ouvrage afin d’élargir le traitement de la thématique.

 

Aussi pour introduire le thème il avait été proposé de partir des expériences d’errence personnelles. Ex : Le voyage comme expérience d’errance. Il est aussi possible de sortir du schéma académique pour proposer une mise en situation, ou une étude in vivo ou à partir de la réalité de l’errance.

 

A été proposé comme références bibliographiques :

 

« rites de l’intéraction », G. Goffman (à préciser corriger)

« potlach » la revue des situationniste traitant le thème de la dérive.

 

Il y a évidemment d’autre chose dont je n’ai pas parler parce que mes notes et ma mémoire n’ont pas pu compléter

 

N’hésiter pas à corriger, contre dire et compléter.

Le thème est plutôt bien parti, mais chacun doit y mettre du sien pour garder la dynamique et la transformer (pour ne pas nous densifier).

 

Laurent

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C
But et sens sont-ils liés? Il n'est pas sûr qu'on trouve un sens en se fixant un but. Peut-être y a-t-il un sens de l'errance qui n'est pas un but...
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